Extraits chronologiques 1840 à 1859. |
1840 : Arrivée Désiré Joseph Leroy.Je, … Désiré Joseph Leroy, ai été nommé, par Monseigneur Belmas, évêque de Cambrai, Curé de la paroisse de Chéreng et chapelain de Tressin, le 31 décembre 1839. J'ai pris possession de ma cure le 2 janvier 1840 ; le même jour j'ai été installé par le bureau des Marguilliers. Je suis arrivé à ma cure le 15 janvier, et le 28 du même mois j'ai été installé canoniquement par M. D…, doyen de Lannoy, ayant pour témoins M. Galide, Curé d'Annapes, et M. Delporte, Curé d'Anstaing, nommé à Mouchin. |
Autres notations 1840 :Pendant l'année 1840, l'autel de la Vierge a été restauré et embelli par les soins de Mme D'Hespel. Une pierre d'autel y a été placée pour la célébration de la Sainte Messe. Dans le courant de cette même année on a travaillé à l'embellissement de l'église.
|
1841Le 6 mars 1841, la Confrérie de Notre-Dame de Bon Secours a été de nouveau reconnue canoniquement, suivant la lettre de Monseigneur Belmas datée du 22 janvier 1841, déposée aux archives de la fabrique. Le 12 juin, circulaire de Monseigneur pour l'extension, dans son diocèse, de l'œuvre de la propagation de la foi. Le 16 juillet, MM. Delautre et Delot, vicaires généraux, ordonnent, au nom de Monseigneur, des prières publiques pour le Prélat dangereusement malade. Le 21 juillet, mort du Prélat. Le 23 juillet, mandement ordonnant un service solennel pour l'âme du Prélat, et des prières publiques pour le choix d'un nouvel évêque. Le premier septembre, service solennel dans la cathédrale pour le Prélat défunt. Son oraison funèbre y fut prononcée par M. Wicart, doyen de Ste Catherine à Lille, puis vicaire général de ce diocèse sous Monseigneur Giraud, évêque de la région, et actuellement à Laval. Le 12 août, circulaire pour la conservation et la restauration des églises. La souscription à l'œuvre de la propagation de la foi s'est ouverte dans la paroisse le 1° octobre 1841.
|
1842Le 14 février 1842, mandement de MM. les Vicaires Généraux capitulaires pour l'entrée solennelle à Cambrai de Monseigneur Pierre Giraud, évêque de Rodez, nommé Archevêque de Cambrai. Le 19 avril, lettre pour la fête du Roi. Le 12 juin, mandement ordonnant des prières, en forme de jubilé, pour l'église d'Espagne. Le 20 juillet, lettre à l'occasion de la mort du duc d'Orléans. Le 3 décembre, mandement pour le nouveau catéchisme. Le 26 mars 1842 (jour du Samedi Saint), le nouveau tabernacle surmonté de son exposition et les six chandeliers offerts à l'église par Mme et Mlle D'Hespel, ont été placés au Maître-autel. Dans la nuit du 9 au 10 décembre 1842, on a volé dans l'église de Chéreng, après avoir brisé, pour s'y introduire, le panneau d'une fenêtre. On a forcé tous les troncs et enlevé l'argent. Le tabernacle a été respecté. Le dimanche suivant, en présence d'un grand nombre de fidèles, amende honorable a été faite pendant les Vêpres pour ce fait sacrilège.
|
Réponse au questionnaire du Comité Historique du Département. |
Il
y a une église. Le clocher et le chœur ont été construits en 1735.[1] Il existe sous le chœur quelques caveaux où sont déposées les dépouilles mortelles de Michel-Ange, baron de Mordacq, vicomte de l'Angle, seigneur de Chéreng, mort en 1696, et de sa famille (Voir la pierre sépulcrale). On a comblé l'entrée du souterrain, quand on a pavé le chœur en 1828. L'église a 30 mètres de longueur, 21 mètres le chœur excepté. Sa largeur est de 14 mètres. Le chœur se termine carrément. L'église est construite de pierres, de blancs et de briques. La grande nef est bordée de colonnes en pierre qui soutiennent les arcades la séparant des nefs latérales. Il y en a deux rangs. Les colonnes sont surmontées de chapiteaux en pierre. Les chapiteaux représentent, taillé dans la pierre même, un feuillage. Les bases des colonnes sont relevées, coupées à facette et en pierre. Les fenêtres se terminent carrément.[2] Celles du chœur sont cintrées. Elles ont 2m36c de hauteur, 1m40c de largeur. Les vitres sont de verre ordinaire. Les murailles sont plâtrées et blanchies. La voûte de la grande nef est en ogive, en bois et blanchie. Les arêtes sont saillantes, leurs nervures arrondies. Elles se terminent par des têtes de nos premiers rois et par des têtes d'anges. Dans les nefs collatérales, ce sont des plafonds. Les
stalles du chœur sont en bois et sans sculpture. Il y a, posées contre les murs du chœur, trois pierres funéraires : Celle du Seigneur de Chéreng (1696) avec écussons ; celle de sa famille (1699-1730) avec écussons ; celle de M. Taverne, inhumé dans le cimetière de Chéreng, aussi avec écussons. L'entrée de l'église est cintrée. Il y a une seconde porte d'entrée à battants. La toiture de l'église est aiguë, recouverte en ardoises. L'église est surmontée d'une petite tour, au-dessus du portail. Cette tour est carrée. Les ouvertures sont cintrées. Il y a trois cloches suspendues. L'une d'elles représente, en relief, la danse macabre.[3] Nos fonts baptismaux sont d'une haute antiquité : ils sont en pierre grise, et représentent, taillés dans le bloc même, des têtes d'hommes. Vu le travail, on pense que ces fonts sont du même siècle (XIe) que la cathédrale de Tournai. M. Beuvignat, architecte, a visité notre cloche, nos fonts et les chandeliers des Acolytes en 1840, et a pris une copie des fonts baptismaux.[4] Le banc de communion est sculpté en bois et mérite l'attention, suivant les remarques du même architecte. Le congrès scientifique qui eut lieu à Lille en juin 1845, à mis la pierre des fonts de baptême au nombre des objets curieux pris dans le département du Nord. L'intérieur de l'église a été blanchi en 1840. La boiserie de la chapelle de Tressin a été posée en 1840. La haie du cimetière de Tressin a été plantée en 1842.
|
1843Le 2 février 1843, a été établie dans la paroisse de Chéreng et à Tressin l'association du Rosaire Vivant. À la retraite de 1842, M. Galide, Curé d'Annapes, a été nommé vice-doyen du Canton de Lannoy. En 1842, le pensionnat de Mlles … a établi une bibliothèque morale et religieuse. Lettre de Monseigneur concernant les cimetières. Mandement relatif au tremblement de terre de la Guadeloupe. Lettre concernant le même objet. Règlement pour la sonnerie. Avis touchant la Vaccina. Lettre pour l'anniversaire de la mort du duc d'Orléans. Avis pour les journées de juillet. Le dimanche 13 août, j'ai béni, dans la paroisse de
Chéreng, une chapelle située sur le chemin de Chéreng à Bourghelles. Lettre pastorale pour la fondation de l'œuvre de St Charles.
|
1844Instruction pastorale sur l'importance de la célébration religieuse du mariage et son influence sur l'ordre domestique et social. Article additionnel sur la sonnerie. Avis divers. Le 6 février 1844 (jour de la Fête-Dieu) a servi pour la première fois l'ostensoir argent et vermeil offert à l'église par Mlle D'Hespel.[5] Ordonnance pour l'organisation et le règlement des bons livres. |
1845Mandement de Carême 1845, sur la loi du travail. Divers avis. 24 janvier, réponse de M. Wicart, Vicaire Général, relative à une demande. Le chœur de la chapelle de Tressin a été pavé en pierres de basèque en avril 1845. La clôture intérieure de la sonnerie, à Chéreng, a été placée en mars 1845. Le plancher de la sacristie et celui des fonts baptismaux ont été faits en avril 1845. En décembre, lettre pastorale relative au mouvement catholique qui s'opère en Angleterre.
|
1846Mandement de Carême 1846, sur la loi du repos et la sanctification du dimanche. Avis divers. Circulaire relative aux prédécesseurs et au chant ecclésiastique. Le Saint Père Grégoire XVI meurt à Rome le 1 juin 1846. Jean Marie Mastaë Ferreti est élu, par acclamation, le 16 juin 1846, et prend le nom de Pie IX. Sa Sainteté est âgée de 54 ans. En mai 1847, jubilé à cause de l'Exaltation de Pie IX. Il était cardinal-prêtre du titre des SS. Pierre et Marcellin, Archevêque-évêque d'Immola. Il est né à Singaglia, dans les États de l’Église. Mandement à l'occasion de la mort de Grégoire XVI et de l'ouverture du Conclave. Mandement pour une quête en faveur des victimes des inondations de la Loire. Instruction pastorale pour les salles d'asile.
|
1847Mandement pour le Carême de 1847, sur la conduite de l'âme chrétienne pendant le temps du Carême. Mandement pour le jubilé universel accordé par le Saint Père Pie IX, à l'occasion de son exaltation sur le Siège Apostolique. Le jubilé a commencé dans la paroisse de Chéreng et à Tressin le dimanche des Rameaux, 28 mars, et a fini le 2° dimanche après Pâques, 18 avril. Le nombre des communions pour le temps pascal et le jubilé a été de 2 100. M. Dakennes, chanoine titulaire de la Métropole de Cambrai a bien voulu me prêter le concours de son ministère pour la prédication et la confession. M. Deberckem, Curé de Baisieux, nous a aussi aidés. L'an 1847, le 21 mai, Monseigneur Pierre Giraud, Archevêque de Cambrai, accompagné de son Vicaire Général Auguste Giraud, a fait sa visite pastorale à Chéreng. Mandement pour demander des prières et des secours en faveur de l'Irlande. Monseigneur Giraud a été promu au Cardinalat dans le consistoire tenu par Sa S. Pie IX, le 11 juin 1842, à Rome. Discours prononcé dans l’Église Métropolitaine de Cambrai par Son Éminence le Cardinal Giraud, après son retour de Rome, le 3 novembre 1847. Ordonnance du Prélat fixant le nombre des chanoines honoraires. Autre ordonnance concernant le costume des Doyens et Vice-Doyens.
|
1848 : Agrandissement de la maison cléricale.Dimanche de Quasimodo, 30 avril. Les membres de la fabrique de Chéreng ont autorisé le sieur Dufour, clerc paroissial, à faire construire une place dont la nécessité est reconnue dans le local de la maison cléricale, appartenant à la fabrique. Ils s'engagent à payer sur les recettes de la fabrique au sieur Dufour, jusqu'à concurrence de la somme donnée par lui pour la dite construction. Cette dette que la fabrique contracte se paiera partiellement chaque année sur les recettes de la dite fabrique, à partir du budget voté pour 1849, et chaque paiement ne pourra être inférieur à la somme de cent francs. Le secours du département que M. le Maire voudra bien solliciter au nom de la fabrique, sera intégralement employé à acquitter la dite dette envers le sieur Dufour. Fait en arrêté en séance le 18 mars 1846.
Fenêtres pour la dite maison : 26,45 Somme payée en 1845 : 72 Somme payée en 1846 : Construction d’une place en la dite maison : 848 Somme payée de 1849 inclusivement à 18?? inclusivement Total des dépenses faites pour la dite maison : 3.632,45
|
Autres notations 1848 :Instruction pastorale sur la Salutation Angélique, et Mandement pour le Carême de 1848. Plusieurs avis. Lettre pour un service pour les victimes des journées de février. Avis de M. le Doyen de Lannoy au sujet des prières demandées par le gouvernement. Lettre relative aux élections et prescrivant des prières. Lettre pour un service pour les victimes de février et un Te Deum. Le 29 juillet, réponse de M. Bernard, Vicaire Général, relative à un avis de M. le Doyen de Lannoy, concernant la chapelle de Tressin. Lettre circulaire ordonnant des prières (Te Deum) pour la promulgation de la Constitution. Mandement ordonnant des prières pour le Saint Père Pie IX.
|
1849 : Réfection des fenêtres de l’église.Dans la séance du dimanche de Quasimodo, 15 avril 1849, il a été proposé au Conseil de fabrique, la dépense de dix châssis à petits carreaux, dits châssis d'église. Un des membres a proposé de les faire en fer de fonte. On a approuvé à la séance de Quasimodo, 1850, la proposition première qui a été prise en considération.
|
Autres notations 1849 :Instruction pastorale et Mandement pour le Carême de 1849 (sur la prière faite en commun dans les familles). Avis divers. Lettre de MM. les vicaires généraux pour l'anniversaire des journées de février 1848. Mandement promulguant l'Encyclique de notre Saint Père le Pape Pie IX, sur la Conception de la Très Sainte Vierge Marie. Dans le courant de l'année 1848, on a construit de nouveaux murs au cimetière, placé de nouveaux glands et planté une nouvelle haie pour clore le cimetière derrière le chœur.
|
Questions envoyées de l'Archevêché relatives aux églises, presbytères, confesseurs des Communautés : Les églises sont-elles vieilles, de quelle date. À qui les presbytères appartiennent-ils ? En quel état de vétusté, délabrement, ou de solidité ? Sont-ils à réparer ? La réparation est-elle promise ? Le Presbytère a, dit-on (je n'ai trouvé aucun document), été construit par les religieux de l'abbaye de Cysoing, à qui l'autel de Chéreng avait été donné. Le Presbytère appartient à la Commune, ayant été aliéné par suite de la Révolution de 1789. Il est fort humide, il n'y a point d'urgentes réparations à faire. Du reste, la Commune, à qui il appartient, n'intervient point dans aucun dépense relative au presbytère ou à l'église, hormis pour le clocher.
|
1850Instruction pastorale et Mandement de Carême pour 1850 (sur l'éducation domestique). Lettre pour l'anniversaire du 24 février. Mars 1850. Lettre de MM. les Vicaires généraux demandant des prières publiques pour le rétablissement de Son Éminence. Le 12 avril, nouvelle de la mort de Monseigneur Monnet, évêque de Madagascar, né à Mouchin (Nord), décédé à Sainte Marie (île Mayotte) en décembre dernier. Avril 1850. Le 17 avril, à 2h½, est décédé Son Éminence le Cardinal Giraud, archevêque de Cambrai. Avril. Mandement du chapitre de l'église métropolitaine de Cambrai, pour l'exercice de la juridiction spirituelle pendant la vacance du Siège. Avril. Lettre de condoléances du Saint Père, adressée à MM. les Vicaires capitulaires à l'occasion de la mort de Son Éminence. Octobre. Mandement de MM les Vicaires Généraux Capitulaires, à l'occasion de la préconisation de Monseigneur Régnier, évêque d'Angoulême, au siège archiépiscopal de Cambrai. Décembre. Lettre annonçant l'entrée solennelle de Monseigneur Régnier, à Cambrai, le jeudi 19 décembre 1850. Mandement et lettre pastorale de Monseigneur l'Archevêque de Cambrai (René François Régnier) à l'occasion de sa prise de possession, suivie de dispositif.
|
1851Lettre pour une M. de Requiem et un Te Deum pour le 24 février. Mandement à l'occasion du jubilé accordé par le Saint Père Pie IX, et du Carême de 1851, suivi de deux dispositifs et de la lettre de Son Éminence le Cardinal Orioli, pour la publication du jubilé. (Sur la grâce du jubilé). Le jubilé s'est ouvert dans la paroisse de Chéreng et Tressin le dimanche 4 mai 1851. Pendant huit jours (du 4 au 11), il y eut une Mission donnée par le R.P. Valentin, passioniste de la maison d’Ère, près Tournai. MM. les Curés de Baisieux, Willems, Gruson, Sainghin en Mélantois, nous vinrent en aide pour les confessions. Monseigneur, par sa lettre du 1 avril, nous autorisa à prolonger le temps pascal de 15 jours, pour coïncider avec l'époque fixée pour le jubilé.
|
Érection du Chemin de la Croix de Tressin.Le premier juin 1851, nous érigeâmes solennellement et canoniquement le chemin de la Croix dans la Chapelle de Tressin, au milieu d'un grand concours de fidèles. Un père jésuite, le R.P. Clary, de la maison de Lille, donna le sermon. Les habitants de Tressin se distinguèrent, dans cette circonstance, par leur zèle et leur piété. MM. les Curés d'Ascq et de Sainghin en Mélantois assistèrent à la cérémonie et signèrent avec nous le procès verbal de l'érection du chemin de la Croix, relaté dans les Annales de la paroisse de Tressin.
|
1852Instruction pastorale et Mandement sur l'infraction à la loi du repos du dimanche, pour le Carême de 1852. Prières publiques demandées par le Saint Père. Deux dispositifs et l'Encyclique de Pie IX. Une Mission a été donnée aux fidèles de la paroisse de Chéreng et de Tressin par M. Gallez, missionnaire apostolique du diocèse de Cambrai. Commencée le dimanche 21 mars, elle fut terminée le mardi soir, 30 du même mois, 1852. Mandement concernant l’administration publique de la Sainte Communion aux infirmes et aux malades.
|
1853 : Réfection des fenêtres de l’église.L'an 1853, le 17 du mois de juillet, le Conseil de fabrique de l’église de Chéreng, assemblé au lieu ordinaire de ses séances est réuni à l'effet de reconnaître l'inconvenance pour un lieu saint de la forme des fenêtres de la dite église, puis l'état de vétusté des châssis de la dite église ; après avoir constaté et reconnu la convenance d'un changement, a décidé d'aviser à la réfection complète, en deux années, des châssis et fenêtres, et d'y pourvoir en décidant l'urgence des travaux : moitié des travaux de suite, autre moitié (nef de la chapelle de la Ste Vierge) pour printemps de 1854. La dépense à faire, d'après le devis du menuisier, du vitrier et le travail de maçonnerie, étant estimée approximativement à la somme de 660 à 700 francs pour la moitié des travaux, et les revenus de la fabrique dont il sera possible de disposer chaque année se montant à 400 francs, le Conseil décide, séance tenante, que, les dépenses ordinaires faites et soldées, le reliquat des recettes soit employé au parfait paiement, et à compte annuel, jusqu'à extinction de la totalité de la dépense portée sur le devis pour les travaux des châssis et fenêtres, travaux entrepris par le menuisier, le vitrier et le maçon. Le Conseil de fabrique, et M. le Curé en particulier, s'engagent, si quelque don en numéraire était fait à l’église, avant le parfait paiement de la dite dette, d'ajouter ce don à la disponibilité des fonds alloués pour l'entreprise des susdits travaux. La dite dette sera à prévaloir sur les budgets des années 1854, 1855, 1856, jusqu'à extinction. Ainsi délibéré, consenti et décidé par le Conseil de fabrique de Chéreng, au lieu ordinaire de ses séances, le 17 du mois de juillet 1853. Ont signé tous les membres présents : Signatures : Bouchery, Derret, Willoquaux, Duquesnoy, Wauquier, Copleux, Leroy Curé
|
Autres notations 1853 :Instruction pastorale pour le Carême de 1853 (sur le travail). Inauguration solennelle d'une relique de St Waast, évêque d'Arras et patron de la paroisse de Chéreng, fait le premier dimanche de février 1853, 6° jour du mois, jour fixé par l'église pour la célébration de sa fête. L'authentique de cette relique, marqué du sceau de l'Archevêché de Cambrai et signé par M. Bonce, Vicaire capitulaire, seda vacante, est daté du 8° jour du mois de novembre 1850, et repose dans les archives de la fabrique de Chéreng. Dans cette solennité, le panégyrique de St Waast a été fait par M. Plouÿs, Vicaire de Ste Catherine, à Lille. Un grand nombre de fidèles ont vénéré la sainte relique. L'Œuvre de la Sainte Enfance a été fondée à Chéreng et Tressin le jour de la fête du Rosaire, premier octobre 1852. Monseigneur Régnier a fait sa visite pastorale à Chéreng le 12 avril 1853, à 5h½ du soir. La réception a été solennelle. Au moment où Sa Grandeur montait en chaire en présence d'un immense concours de fidèles, le sieur Auguste Lefebvre, du Pont-à-Tressin, tombait mort en face de l'église. Le lendemain, 13 avril, Monseigneur célébra les saints Mystères et conféra le sacrement de Confirmation dans la dite église de Chéreng. Ordonnance pour l'examen annuel des jeunes prêtres. Avis.
|
1854Mandement pour des prières à l'occasion de la guerre d'Orient. Mandement spécial pour la fête séculaire de Notre-Dame de la treille, à Lille. Lettre pour la fête de l'Empereur. Mandement à l'occasion des prières publiques demandées pour le Saint Père et le jubilé.
|
1855Mandement pour la publication des Lettres apostoliques de notre Saint Père Pie IX, relatives à la définition dogmatique de l'immaculée conception de Marie. Lettre pour un Te Deum (attentat du 28 avril). Lettre pour un Te Deum (prise de Sébastopol). Mandement pour la grossesse de l'impératrice.
|
1856Nous, membres de la fabrique de l'église de Chéreng, reconnaissant que Monsieur Leroy, Curé de la dite paroisse, a payé, par avance, sur les recettes de 1856, 498f 33c, à savoir 225f 50 au menuisier Oudart de Chéreng et 225f 83c au vitrier Chatelain de Lille, laquelle demande lui sera remboursée sur les recettes de cette année 1856. En foi de quoi nous avons signé, ce 30 mars 1856 Signatures : Willoquaux, Duquesnoy, Wauquier, Copleux, Leroy Curé Dans la séance du dimanche de Quasimodo, 19 avril, les membres du Conseil de fabrique ont élu Marguilliers de Pottiée Donato pour remplacer M. Derret J-B, décédé. Mandement à l'occasion de la naissance du Prince impérial. Lettre pour les victimes des inondations. En décembre 1854, à l'occasion du jubilé et des prières publiques demandées par le Saint Père (dogme de l'immaculée Conception), j'ai prêché et confessé dans les paroisses de Willems, Sailly et Forest-les-Lannoy et MM. les Curés de ces diverses paroisses m'ont rendu le même service. Ordonnance pour les statuts du rituel romain.
|
1857Renouvellement triennal, année 1857, séance de Quasimodo, 19 avril. Nous, membres de la fabrique de l'église de Chéreng, reconnaissons que Monsieur Leroy, Curé de la dite paroisse, a payé, par avance, sur les recettes de 1857, 478f 52c, à savoir 25f 82c à Chatelain, vitrier à Lille et 225f 82 à Oudart, menuisier à Chéreng, laquelle demande lui sera remboursée sur les recettes de cette année 1857. En foi de quoi nous avons signé, ce 19 avril 1857 Signatures : Willoquaux, Duquesnoy, Wauquier, Copleux, Pottiée Motion à l'ordre du jour :
|
1858Tout l'intérieur de l'église, parure, peinture, blanchissage, a été remis à neuf.
|
1859Mandement pour le Carême de 1859 (sur l'ignorance des vérités de la foi). Circulaire pour prier à l'occasion de la guerre d'Italie. Mandement pour le rétablissement de la paix. Indulgences accordées par le Saint Père. Prières pour le Saint Père. |
[1] Le chœur, très petit par rapport à la nef, fut démoli en 1901, lors de l’agrandissement de l’église. [2]En 1853 ces fenêtres seront refaites dans l’aspect qu’on leur connaît aujourd’hui. [3] L’artiste a représenté la Mort entre un prêtre et un paysan, pour indiquer que nul n’a chance d’y échapper. Les groupes de danseurs, toujours les mêmes, sont au nombre de huit. [4] A l’origine, les fonts devaient reposer sur la seule pierre de base. On baptisait les enfants par « immersion ». C’est sans doute plus tard que la pierre intermédiaire a été ajoutée, pour rehausser les fonts et permettre le baptême par « ondoiement ». [5] C’est le même ostensoir qui sert encore pour l’exposition du Jeudi-Saint. |