Extraits chronologiques 1906 et 1907. |
1906 |
Garderie.Sur les instances, plusieurs fois renouvelées, depuis le départ des religieuses de Chéreng, par des familles de la paroisse, principalement de M. François Ochin-Pelmant, et Émile Dujardin-Petit, j'ai fini par obtenir de Mme Le Hardy Du Marais, grâce à M. De Beaugrenier, son beau-fils, que l'ancienne maison des religieuses me fut louée pour ouvrir une garderie pour les enfants de deux à six ans. Elle devait être payante (1 F par mois). Mais Mlle Jacquart, institutrice, ayant obtenu la permission illégale d'accepter dans sa classe des enfants depuis l'âge de deux ans, notre garderie est, par suite, devenue gratuite. Malgré cela les familles Dujardin-Petit et Ochin-Pelmant refusèrent obstinément d'y envoyer leurs enfants ! Le public prétend que cette conduite inexplicable de la part de ces familles chrétiennes n'est qu'une question de chapeaux, du côté de la modiste, et d'entêtement de l'autre ! À cela près, la garderie marche à souhait. On y apprend les prières aux plus âgés, etc, etc. Les familles sont enchantées de la directrice, Mlle Léontine Dhalluin, qui préside aussi une réunion de jeunes filles, les dimanches avec Mlle Marguerite Carette-Lacæs. Cette garderie compte aujourd'hui (mai 1906) soixante dix enfants ; elle en aurait davantage si l'instituteur et l'institutrice ne recevaient des enfants dès l'âge de cinq ans. Les parents les y envoient parce qu'ils s'y croient obligés, et parce qu'on les menace d'en avoir moins de soin à 6 ans, si on ne les envoie pas à 5 ans. J'ai protesté en vain, en particulier et en public, faisant voir ce qu'il y avait de coupable et de scandaleux de la part de chrétiens, en apparence des meilleurs de la paroisse. L'un d'eux, communiant fréquemment, employé, chef de bureau à la Croix du Nord à Lille. (La Croix était alors l'ami de M. l'abbé Lemire, député ! Elle s'est modifiée). Loin de m'écouter, on a écrit à Cambrai que je prêchais une doctrine exagérée. M. Carlier, Vicaire général, a même écrit à M. le Doyen de Lannoy, pour lui demander de faire une enquête, à ce sujet : à moins qu'il ne jugeât ces accusations exagérées. Cette manière d'agir est tombée dans le ridicule. Presque chaque dimanche, la Semaine Religieuse, (ou l'archevêché, par son intermédiaire), soutenait et confirmait ma doctrine et ma manière d'agir, comme je l'ai prouvé chaque fois, en lisant en chaire, ses divers articles. Je prêchais en lisant textuellement la doctrine de Pie IX, de Léon XIII, de Pie X, de Monseigneur Duquesnoy, de Monseigneur Sonnois, etc, sur les écoles neutres, les bibliothèques scolaires, etc, etc, etc. Pendant les vacances de Pâques de cette année 1906, j'ai constaté que l'instituteur et l'institutrice mettaient entre les mains des enfants une mauvaise Histoire de France, par Devina, et l'institutrice un autre mauvais livre classique intitulé : Mes résumés, par Devienne, et un autre où on disait en 1° page que toutes les créatures vivantes n'étaient que de deux sortes : les animaux, et les végétaux ! À quelle catégorie appartenons-nous donc ?!!!!!! Cette page est écrite uniquement à titre de renseignements pour mes successeurs et pour l'histoire locale, sans la moindre pensée de récrimination. Il est bon que nous apprécions les gens non d'après leurs paroles, mais d'après leurs actes, à l'exemple du souverain juge.
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Pâques 1906.Les pâques se sont passées à peu près comme d'ordinaire, malgré les difficultés des temps, et l'église barricadée depuis le 8 mars, pour cause d'inventaire. M. le curé de Gruson est venu confesser deux après-midi et M. le curé d'Anstaing une après-midi. Il y a eu 684 personnes, dont 170 hommes et 514 femmes, y compris les enfants de la 1° communion du 13 mai suivant.
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1° communions 1906.Les 1° communions ont eu lieu le 13 mai ; elles ont été précédées d'une retraite prêchée par le R.P. Rédemptoriste Sajet, supérieur à Mouscron, dont j'ai été très satisfait.
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Denier du culte 1906.Les quêtes du Denier du culte ont été faites par un Comité paroissial à la tête duquel était M. Romain Lepers. M. Carette-Lacæs a quêté à la Place, M. Ledent, rue de Gruson et à l'Autour, et avec Édouard Davaine au Pont. M. François Ochin, au Maréquais, et M. Mordacq au Triez. M. De Beaugrenier a été demandé par M. Romain Lepers, qui était chargé de former le comité, il a refusé, froissé de n'avoir pas été demandé par moi. Or, il habite Lille, et n'a ici qu'un domicile légal ; il n'y a eu aucun mauvais vouloir, de la part de qui que ce soit. Personne du reste, n'a attaché d'importance à ce petit incident, noté ici que pour mémoire ; hormis lui-même.
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Toussaint.La fête de la Toussaint s'est passée comme d'habitude. Nombreuses communions, église comble.
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Noël.La fête de Noël a été plus édifiante que jamais, à cause des circonstances particulièrement douloureuses de l’Église catholique. J'ai confessé énormément, et communié environ 150 personnes sans les enfants de la 1° communion de 1906.
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L’inventaire des églises : |
Journal de Roubaix, 22 novembre 1906. |
À Chéreng : Acharnement des fidèles dans la résistance. - Un crochetage de porte laborieux. - Les protestations de la foule. - Le deuxième crochetage. La formalité de l'inventaire dans cette commune ne s'est pas non plus accomplie sans beaucoup de peine, à cause de l'obstruction qu'y ont mise les fidèles. Suivant toujours la même tactique, les cavaliers ont pris la tête de la colonne dans l'espoir de surprendre les habitants. Mais ceux-ci se tiennent sur leurs gardes ; ils ont été avertis par le tocsin qui résonne aux alentours. Aussi, quand les gendarmes apparaissent au grand trot sur la place, il est déjà trop tard : les portes de l'église sont solidement fermées et verrouillées de l'intérieur. Les habitants qui se trouvent amassés sur la place sont refoulés au-delà des barrages ; des centaines de personnes sont penchées aux portes et aux fenêtres des habitations. Le tocsin retentit comme un glas funèbre. Le commissaire de police a fait sonner vainement au Presbytère, personne n'est venu ouvrir. On entend le Parce Domine, chanté par des centaines de poitrines dans l'intérieur de l'église. Au-dehors, la foule est calme, mais des groupes prient à haute voix ou entonnent des cantiques. M. Rembert se décide à faire les sommations réglementaires ; elles sont précédées d'un roulement de tambour. Il n'y est point répondu. Alors les sapeurs reçoivent l'ordre de forcer la seule porte, laquelle, étant en bois massif et très épais va tenir longtemps en échec les exécuteurs de la loi. Successivement les quatre serruriers militaires exécutent de puissantes et multiples pesées. Vains efforts, le portail semble de fer et résiste. C'est au tour de la hache d'intervenir, mais sans beaucoup plus de succès ; le taillant entame à peine le bois qui est extra-ordinairement solide. Les hommes transpirent abondamment, puis exténués, cessent un moment leur besogne. Ils se concertent avec le commissaire pour examiner s'il ne serait pas préférable de faire sauter un vitrail ; mais bien vite ils abandonnent cette idée, car pour atteindre ce dernier, il faudrait une échelle et, très vraisemblablement, personne dans la commune n'en voudrait fournir. Les sapeurs reviennent donc au portail ; ils emploient maintenant, avec plus de succès, la massue. En quelques coups de ce terrible instrument, un panneau est enfoncé, puis la brèche ainsi pratiquée est grandie à coups de hache et de pic. Elle est assez grande pour permettre le passage d'un homme, mais on aperçoit derrière, à l'intérieur, un tas de chaises bouchant l'orifice et de grosses pièces de bois et de fer arc-boutées contre la porte. Les chaises sont retirées une à une et jetées à l'extérieur. Finalement, après un travail long et des plus laborieux, le portail s'ouvre entière-ment, livrant passage à l'inventorieur et à sa suite. Deux cents fidèles environ, hommes et femmes, sont dans le sanctuaire ; ils prient ou chantent sans discontinuer. Le curé, M. l'abbé Veÿs, se trouve debout à l'entrée du chœur, entouré de marguilliers. Comme le percepteur s'apprête à procéder, il s'avance vers lui avec le président du Conseil de fabrique, M. Auguste Ledent et demande à avoir communication de la notification préfectorale. M. Dessay lui donne satisfaction. Après quoi, il entend en une attitude digne, la protestation véhémente du digne pasteur qui l'informe au préalable, que tous ceux qui vont coopérer à l'opération encourent l'excommunication. Puis le président des marguilliers, à l'observation de l'inventorieur, lui disant qu'il y a lieu de faire connaître les revendications qu'il croirait devoir présenter en l'occurrence, lui remet un pli cacheté contenant ses réclamations : elles concernent certains objets du culte appartenant à des tiers. M. Dessay exécute ensuite son mandat. Avec l'établissement de l'inventaire pour cette paroisse, sa mission prenait fin. Il était alors environ dix heures. Les barrages furent alors levés et les troupes se dirigèrent vers Lille, afin de regagner leurs casernements. Leur départ a suscité la curiosité de la population, mais n'a donné lieu à aucune manifestation hostile.
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(D'un autre journal). |
Comme Gruson, Chéreng avait été prévenu par la même source d'information. Aussi, dès la première heure, le drapeau avait été hissé en berne au clocher et les plantons cyclistes furent envoyés en éclaireurs. Dès que la troupe fut signalée au sortir de Gruson, le tocsin retentit amenant dans et autour de l'église une foule d'ouvriers et d'ouvrières. Les barrages furent formés à 8h¼ par les cavaliers et renforcés un quart d'heure après par l'infanterie. Les sommations n'eurent lieu qu'un quart d'heure plus tard, les témoins faisant défaut. Le commissaire ayant réquisitionné le garde champêtre et le facteur du village fit ensuite enfoncer le portail après les sommations d'usage. À 9h, le caporal entrait le premier par la brèche, suivi de ses hommes et ils réussissaient enfin à permettre l'accès de l'église aux inventorieurs à 9h¼. À la porte de la sacristie, ce fut moins long ; en 10 minutes elle eut cédé aux pesées des sapeurs. M. le Curé lut la protestation suivante : Monsieur l'Inventorieur, Au nom de tout le Conseil de fabrique de la paroisse de Chéreng, au nom de tous mes fidèles et vaillants paroissiens, comme en mon nom propre, je renouvelle mon énergique protestation du 8 mars dernier, et j'y ajoute que, en employant la force pour pénétrer dans cette église, vous avez encouru la peine de l'excommunication. Comme autrefois Napoléon 1°, libre à vous de vous en moquer. Prenez-y garde cependant, l’Église n'a pas pour elle la force brutale, mais Dieu veille toujours sur elle. Sa puissance n'est pas amoindrie. Il choisira son heure. Malheur à vous et aux vôtres en ce moment-là ! Et si jamais il vous épargnait en ce monde, tant pis pour vous ; ce serait une preuve qu'Il réserve le châtiment pour l’Éternité. Songez-y bien. Vous n'enfoncerez pas la porte du Ciel comme celles de nos églises ; quand à l'autre ce ne sera pas nécessaire. Commencez votre sacrilège besogne, Monsieur, tous, nous déclarons faire défaut à l'inventaire. Tous les membres du Conseil.
Les inventorieurs firent leur besogne : elle était terminée à 9h50. Aussitôt la foule emplit l'église ; M. le Curé lui relit sa protestation, on chante le Parce Domine et tout le monde se retire en commentant les événements. Un bon nombre emportent chez eux comme des reliques, des débris de bois du bois de la porte. |
Dernière Séance de 1906. |
L'an 1906, et le 10 du mois de décembre, les membres du Conseil de fabrique de l'église paroissiale de Chéreng, dûment autorisés par Monseigneur l'Archevêque de Cambrai, et régulièrement convoqués, se sont réunis au presbytère, lieu ordinaire de leurs séances, à l'effet de régler, de vérifier et d'approuver les comptes de l'exercice de 1906, clos le 11 décembre, par la célèbre loi de séparation, condamnée par notre Vénéré Souverain Pontife : Pie X. Toutes les recettes et les dépenses de cet exercice ayant été examinées et vérifiées avec explications ou pièces justificatives, le total des recettes jusqu'au 11 décembre inclusivement ont été arrêtées et fixées à la somme de : 1 577 francs ; et les dépenses à la somme de 1 641 francs, d'où un déficit de 64 francs, causé par le 4° trimestre de rente, non payé jusqu'ici, payable le 1° janvier 1907. Monsieur le Curé a fait alors observer que, en décembre 1897, de concert avec Monseigneur l'Archevêque de Cambrai et lui-même, le Conseil de fabrique s'est décidé à reconnaître la dette de 469 francs indûment laissée par M. l'abbé Ruffin, vicaire de Chéreng, vers 1889, à condition que M. Veÿs, curé actuel, rembourserait la dite somme à M. Mordacq qui l'avait avancée par complaisance, pour le bien général, et que M. le Curé s'efforcerait de se rembourser de cette somme, peu à peu, en faisant le plus d'économies possibles dans sa gestion des ressources de la fabrique. C'est ainsi qu'en janvier 1899, il a pu réduire cette dette à mille francs, après avoir repris 469 francs. Prévoyant que, par suite des dépenses que l'agrandissement de l'église, mis en projet, et que M. le Curé prenait à sa charge, ne lui permettrait plus d'économies pendant un certain nombre d'années, le Conseil de fabrique a autorisé M. le trésorier, à inscrire au budget la somme de mille francs, dont il paierait l’intérêt à 4%, jusqu'à possibilité de la rembourser en tout ou partie. La loi de séparation étant venue entraver nos plans et desseins, et M. Veÿs Jules, curé, réclamant les mille francs qui lui sont dus, le Conseil de fabrique l'autorise à reprendre pour ce prix, le grand harmonium, qui figurait dans la dette de M. l'abbé Ruffin, ou, s'il le préfère, inscrire cette somme de mille francs à la suite du présent compte de 1906. M. le Curé Veÿs sera libre d'attendre les événements, jusqu'ici imprévus, pour fixer son choix définitif. Signatures : Ledent, Duquennoy, Mordacq, Carette, Veÿs.
Le Conseil de fabrique, réuni pour la dernière fois, tient, au moment où ses fonctions lui sont enlevées, à consigner sur le registre de ses délibérations, l'expression des sentiments qui ont inspiré et qui inspireront jusqu'à la fin sa conduite. Le Conseil s'est toujours considéré comme le mandataire de l'église, et l'auxiliaire du curé dans l'administration des biens paroissiaux, et, non, comme administrateur, mais, à l'occasion, comme défenseur de ces biens. Au moment où la loi civile lui impose la fonction de disposer de ces biens, le Conseil affirme sa volonté absolue d'obéir aux ordres de sa sainteté le pape Pie X, vicaire de N. Seigneur Jésus Christ, et chef visible de l’Église. En conséquence, le Conseil déclare se refuser absolument à opérer aucune dévolution des biens paroissiaux, dont il a reçu la garde. Si, victime d'une violence matérielle ou morale, il en est dépouillé, il ne s'en dessaisira que comme contraint et forcé, et sans vouloir préjudicier en rien aux droits de l’Église. De plus, Ils veulent, dans ce dernier acte de leur administration, déclarer hautement qu'ils sont et demeureront toujours les fils soumis et dévoués de la sainte église romaine, condamnant ce que le pape condamne, et prêts à obéir, sans hésitation aux ordres et avis que le pape voudra bien leur donner. Ils resteront toujours, autant que les circonstances l'exigeront, les auxiliaires zélés de leur vénéré pasteur. Signatures : Ledent, Duquennoy, Mordacq, Carette, Veÿs, curé.
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Conclusion.Avant de nous séparer, et de clore cette dernière séance, je soussigné, curé de Chéreng, tiens à donner à M. Auguste Ledent, vénéré président du Conseil de fabrique, depuis 17 ans et demi, ainsi qu'à tous ses chers collègues, un témoignage authentique et public de ma reconnaissance pour leur dévouement et le zèle qu'ils lui ont témoignés, en toutes circonstances, et, jusqu'à la dernière heure, avec le plus parfait et le plus complet désintéressement. Qu'ils daignent agréer cet humble, mais sincère témoignage de son respect, de son affection, et de son inoubliable reconnaissance ; il prie Dieu de leur réserver dans le ciel la brillante couronne qu'ils ont méritée, car ils étaient, en outre, les modèles de la paroisse. Chéreng, le 10 décembre 1906. Signature : Veÿs, curé.
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1907Les Pâques de 1907 se sont passées comme d'ordinaire, rien de particulier à signaler. Les confesseurs furent : M. l'abbé Dufour, retiré au Grand Baisieux, M. Dollé, vicaire d'Ascq. Malgré les temps mauvais, j'ai pu compter 174 communions d'hommes, 456 de femmes, soit un total de 630 + 28 1° communions. Un plus grand nombre serait à désirer, mais les fabriques de toile et le Trimal font beaucoup de mal !!! sans parler des écoles sans Dieu.
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Communions 12 mai.Les 1° communions du 12 mai ont été précédées d'une retraite prêchée par moi, et continuée le samedi et le dimanche par M. l'abbé Jules Desilve, retiré à St Amand. Tout s'est passé avec ordre, et édification.
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14 juin Adoration 1907.La fête de l'adoration du Très Saint Sacrement a été préparée et prêchée par M. Delannoy, curé d'Hordain, qui s'en est parfaitement acquittée. Il y a eu 200 communions. Nous ont aidés à confesser : MM. le curé du Grand Baisieux, et M. le vicaire d'Ascq. M. l'abbé Dufour a chanté la grand-messe. La procession aux flambeaux qui a clôturé les vêpres a été admirable par le nombre et le recueillement.
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Confiscation.Liste des pièces officielles appartenant à la Fabrique de Chéreng, soustraites, de force, en ma présence, dans la sacristie, par M. le Receveur de l'enregistrement de Lannoy, accompagné de gendarmes et du commissaire central de Lille, le 14 septembre 1907, à 6h du matin. 1° Feuille de classement des Fonts Baptismaux, reconnus et déclarés : objet d'art. 2° Les divers baux des terres de l'église de Chéreng rédigés par Maître Dumont, Notaire à Ascq, le 16 janvier 1905. 3° Le montant des mois de location perçus, pour les deux maisons de la Fabrique de l'église de Chéreng, en 1907, à raison de 8 francs par mois, l'une, soit un total mensuel de 16 francs. 4° Un titre de rente 3%, n° 513.808. Talon : 847.608. Rente annuelle 192 francs, journal n°7462. M. n° 13.741 - 112.097 5° Un autre titre de rente, à charge de 8 messes par an, pour la famille Duthoit. Arrêté préfectoral du 2 janvier 1866. Paris, 20 septembre 1906. Talon n° 649.055. M. n° 22.718. Journal n° 318. 6° Un 3° titre de rente n° 513.809, rente 20 frs. Décret du 16 août 1859 sans charge. Paris 17 juillet 1902. Talon n° 847.609. M. n° 13.741-112.097. Journal n° 7.462.
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Revenus de l’église en 1906.Une pièce de terre rapportant 104 frs Une autre 27 Une 3° 36 Une 4° 16 Une 5° 14 Total 197 Un titre de rente 192 Un autre de 44 Un 3° de 20 Loyer des deux maisons 192 Total général 645 Six cents quarante-cinq francs. Signé : J. Veÿs, Curé. La main morte s'élevant à 17 fr. 65c était payée annuellement par les locataires au prorata de l'importance de leurs pièces de terre, et en plus du prix de la location. Signé : J. Veÿs, Curé.
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Les biens de la fabrique furent attribués au Bureau de Bienfaisance le 3 septembre 1911. En retournant le procès verbal, M. R. Lepers-Duquennoy expliquait qu'il refusait de le signer parce que catholique. |