Chronologie des curés.

Jean de Rume, 4449.

Jacques de Sachy, (vice-curé) 1497, 1498.

Jacques Grignon, pasteur de Chéreng, est parrain, le 17 septembre 1663.

Jacques Roose, pastor in Chéreng, est parrain, le24 décembre l669. Il est mort ex-curé de Chéreng, le 21 mars 1694.

Michel Picquet, pasteur, prit sa résidence à Chéreng, le 1er jour de septembre 1682.

L. Cauwet, pastor in Chéreng, 1691.

Charles-Martin Bourgeois, arrivé dans sa cure le 24ème jour de décembre l’an du Seigneur 1691. Il est mort, dit-on, en 1722. (Cameracum christianum.)

Josse Carpentier, d’Haubourdin, prit possession de l’église paroissiale de Chéreng, le 4 juillet 1722 et y vint le 23ème jour du même mois. — Il est décédé à Chéreng, le 9 novembre 1742 et fut inhumé dans le cimetière de cette paroisse.

Pierre-Joseph Prévost, curé le 6 janvier 1744. Né à Fives, fils de Pierre et de Marie-Catherine Duprez, censiers, il est mort à Chéreng, âgé de 48 ans, le 21 août 1744, et inhum le même jour (sic) dans le cimetière de cette paroisse.

Simon Descamps, pasteur. Son premier acte est du 6 novembre 1745. Il est mort à Chéreng, le 23 février 1757, âgé de 52 ans, fils de feu Jean-Pierre et de Marie-Catherine Legrand. Il a été inhumé dans le chœur de l’église.

Philippe-Joseph Delebecque, curé. Son premier acte est du 24 décembre 1757. Il est mort subitement à Chéreng et inhumé dans le chœur de l’église, 1e 4 février 1762.

Pierre-Joseph Debadts, curé. Son premier acte est du 9 juin 1762. Il est mort à Chéreng, le 18 décembre 1784.

B-C. Dugauquier, 1785-4792 ; refusa le serment.

Stalar, constitutionnel.

Eugène Paillez, 1803.

P-F. Potiez, 1803 ; mort en 1810.

F.-M.-F Ghémar, 1804-1820.

C. Dopigez, 1820.

L. Cauliez, 1827 ; mort en 1828.

Gombert, 1827-1831.

Jaclin, 1831-1840.

Henri-Désiré Leroy, 1840-1890, né à Lille, le 2 août 1804 ; ordonné prêtre le 18 décembre 1830 ; nommé vicaire de Mastaing en 1831, de Cysoing en 1835 ; curé de Prouvy et Rouvigny en 1837, et, en 1840. curé de Chéreng où il est décédé le 15 juin 1890.

« Le Jeudi 19 juin 1890, ont eu lieu à Chéreng les funérailles de M. Leroy, curé de cette paroisse depuis cinquante ans. La population chrétienne de Chéreng a montré, dans cette solennelle et douloureuse circonstance, quels sentiments de foi et de reconnaissance lui avait inspirés son vénéré pasteur. Les écoles, la confrérie de Notre-Dame du Perpétuel Secours, le Conseil municipal, la Musique et le Conseil de fabrique formaient le cortège. Toute la population suivait ou se pressait recueillie ou agenouillée sur le parcours. Près de 40 prêtres témoignaient, par leur présence, quel religieux souvenir ils gardaient de ce vétéran du sacerdoce. D’ailleurs, au milieu des touchantes démonstrations de la piété filiale, pas de couronnes ni de discours, rien qui ne fût digne de ce prêtre toujours fidèle observateur des convenances et des usages ecclésiastiques.

« Pendant le demi-siècle qu’a duré son ministère, M. Leroy voulut être avant tout un curé. Sa paroisse et son église étaient son unique occupation, les nouvelles ecclésiastiques toute sa distraction, les visites qu’il recevait de ses confrères sa plus douce consolation ; la solitude de son presbytère semblait suffire à son bonheur, et l’on sait combien scrupuleusement il l’a gardée.

Son exactitude pour la célébration des offices était légendaire ; son zèle pour la beauté de la maison de Dieu, et pour le bon ordre des cérémonies se révélait encore aux jours de son extrême vieillesse.

« Alors même que l’âge ralentissait ses pas et rendait plus pénibles ses mouvements, il voulait chaque jour encore monter au saint autel ; puis, devenu presque aveugle, il se faisait conduire ou plutôt traîner chaque dimanche jusqu’à l’église. Là, assis dans son fauteuil, il ne se lassait point de réciter son Rosaire, et s’associait encore par intervalles aux chants des offices de cette voix éclatante que l’on aimait à reconnaître.

« S’il ne pouvait plus visiter ses malades, il continuait néanmoins de les aider de ses aumônes et de ses prières. Conformément à son désir, des secours furent distribués le jour de ses funérailles aux pauvres de Chéreng et de Tressin. M. Leroy avait en effet, pendant 32 ans, desservi cette dernière paroisse. Deux fois chaque dimanche, il se rendait à cette église, éloignée de trois quarts d’heure de son presbytère. Quand il se vit contraint par l’âge de prendre un peu de repos, il eut du moins la consolation de voir cette pieuse population confiée aux soins d’un jeune prêtre plein de zèle et dotée en peu de temps d’une nouvelle église, d’un presbytère et d’une école dirigée par des religieuses.

« Grâce à la générosité de M. Le Hardy du Marais et aux démarches de M. l’abbé Ruffin, la paroisse de Chéreng eut enfin son école des sœurs, le 8 février 1890, deux religieuses de Sainte-Marie d’Angers venaient prendre la direction d’un asile libre. M. Leroy les accueillit avec joie et reconnaissance. Ses vœux les plus ardents étaient dès lors réalisés : ne pouvait-il point mourir en paix ? C’est dans ces sentiments de l’action de grâce pour les faveurs dont Dieu l’avait comblé et de confiance en la miséricorde divine, qu’il récita à haute voix son « Nunc dimitis » la veille de sa mort. »[1]

 

Thiry, 1890-1892, venant de la cure de Villers-au-Tertre, nommé curé de Chéreng en Juillet 1890 ; transféré à Phalempin.

Delecambre, né à Armentières en 1832, curé de Chéreng en 1892.

Dehaese, né à Bailleul en 1852, curé de Chéreng, en fonctions depuis 1892.

 

[1] La Semaine religieuse du diocèse de Cambrai, du 28 juin 1890.

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