Bourgeois de Lille

Le titre de Bourgeois de Lille offrait de sérieux avantages : quiconque l’obtenait devenait uniquement justiciable de ses pairs (les échevins), il était affranchi de saisies ou prises de corps, à jours fixes au moins, durant le quart de l’année, s’il était attaqué ou en danger, il criait « Bourgeoisie » et tous lui devaient aide, quitte à se faire payer par la Commune. La bourgeoisie pouvait s’acquérir par l’achat, le fils d’un bourgeois relevait sa bourgeoisie dès son mariage.

L’importante famille Fourmestraux, qui a essaimé en maints endroit (et possède encore de nos jours des descendants, notamment à Tressin et à Ascq) eut son berceau à Gruson.

Huart de Fourmestraux, qui fut bourgeois de Lille par relief du dernier février 1464, habitait Gruson.

De Fourmestraux portait « d’or à l’aigle à deux têtes éployée de gueules ».

Nous avons vu que le protonotaire apostolique Luc Regnault fut curé de Gruson de 1685 à 1718, or ses parents habitaient la paroisse.

Adrien Regnault, notaire, dont le frère Gilles fût bailli de Roubaix, avait épousé Élisabeth Galliette. Leur fille Jeanne épousa par contrat passé à Cysoing le 13 septembre 1695 devant Me Jacques Heddebault, notaire, Nicolas-Gaspar de Madre, baptisé à Cysoing le 30 mai 1670, greffier dudit lieu, bourgeois de Lille par relief du 27 septembre 1696, mort à Cysoing le 20 avril 1716.