Paroisse de GRUSON

Extrait de la vie de St. Gangon

Saint Gangon ( Gengoult en certaines contrées) naquit en Bourgogne au VIIIème siècle, sous le Pontificat de Paul ler et sous le règne de Pépin le Bref.
Issu d’une famille illustre et riche il eut une jeunesse très rieuse et très pure.
Maître de ses biens, il sut en faire un saint usage, les employant à aider les prêtres et les pauvres.
Il prit une grande part aux guerres nombreuses que fit le roi Pépin le Bref ; son histoire cite de lui plusieurs faits qui tiennent du miracle.
Son épouse infidèle craignant des reproches ou des châtiments résolut de le faire mourir et en chargea le complice de ses désordres.
En parant le coup qui devait le tuer Saint Gangon fut blessé à la cuisse et cette blessure fut néanmoins cause de sa mort.
Le martyr de la justice et de la charité eut le temps de recevoir les derniers Sacrements et s’endormit dans le Seigneur le 11 mai 760.
Son corps fut transporté à Varennes avec beaucoup de solennité et Saint Gangon fit paraître par plusieurs miracles la gloire de son âme dans le Ciel.
En souvenir de sa blessure. le Saint est invoqué pour les petits enfants qui hésitent à faire leurs premiers pas et pour tous ceux qui souffrent des jambes. Il est invoqué aussi par ceux dont le ménage comme le sien est troublé ou désuni.
De nombreuses grâces sont obtenues par son intercession.

Prière de la neuvaine

Faites nous vous en prions, Seigneur, que la projection de St. Gangon s’étende sur nous, qu’il détache de plus en plus notre cœur des affections terrestres et qu’il augmente sans cesse en nous le désir des biens célestes - Ainsi soit-il.

O St. Gangon, martyr de Dieu, protecteur des fidèles, victorieux de vos ennemis, écoutez les prières de ceux qui vous invoquent, intercédez pour nous à présent et toujours. Ainsi soit-il.

Trois fois : Notre Père — Je vous salue Marie — Gloire au Père.

Avec l’approbation de l’autorité ecclésiastique, diocèse de Lille.

Évangile selon St. Mathieu Ch. IX, 1-8

En ce temps là, Jésus monta dans une barque, traversa le lac et vint dans la ville de Capharnaüm. Là, on Lui présenta un paralytique étendu sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Aie confiance, mon fils ; tes péchés te sont remis. » Aussitôt quelques scribes dirent : « Cet homme blasphème ». Jésus vit leurs pensées et leur dit : « Pourquoi pensez-vous le mal dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé de dire : Tes péchés te sont remis, ou lève-toi et marche ? »

« Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de remettre les péchés, lève toi, dit-il au paralytique, prends ton lit et va dans ta maison ». Et il se leva et s’en alla dans sa maison, Les foules à cette vue, furent remplies de crainte et glorifièrent Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

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