Notes historiques sur les églises |
ANSTAINGUne histoire religieuse précède et accompagne l’état civil du village d’Anstaing : c’est le culte de Saint Laurent, patron de la paroisse. La légende nous apprend que Saint Piat, apôtre du Tournaisis au 3ème siècle et martyrisé à Seclin, implanta dans le Mélantois le culte de la Sainte Vierge et celui du grand martyr romain Saint Laurent. Ces deux personnages, la Vierge Marie et Saint Laurent, sont représentés à l’église d’Anstaing sur une pierre tumulaire datée de 1300. La source (ou fontaine) de Saint Laurent aurait été consacrée par Saint Piat ; elle est aujourd’hui abritée par une chapelle. Réputée propre à guérir ou à soulager les brûlures et autres maladies de la peau, l’eau de cette source est demandée par de nombreux pèlerins, notamment durant la neuvaine à Saint Laurent du 2 au 10 Août. BAISIEUXUne commune très vaste, 868 hectares, située à la pointe Sud du Ferrain : voilà Baisieux. L’actuelle église Saint Martin fut bâtie en 1842, en remplacement de celle qui, très ancienne, avait péri dans un incendie. Dès cette époque les basiliens de l’important hameau de Sin, arguant surtout de leur éloignement demandaient la construction chez eux d’un lieu de culte. Leur ténacité et leur générosité obtinrent au bout de trente ans l’édification de l’église Saint Jean-Baptiste, et l’établissement d’une paroisse en 1879. A l’église Saint Martin, outre les orgues de 1877, on admire le tabernacle du 17ème siècle à ornements de bronze ciselé et doré dont la porte en cuivre repoussé représente la Cène. BOUVINESL’église actuelle remplace une ancienne petite église déjà édifiée sur la colline St Pierre. Elle a été construite en vue de ses 21 vitraux qui relatent la célèbre « Bataille de BOUVINES » en 1214. Son architecture permet leur mise en valeur. L’ensemble fut terminé en 1906. CHÉRENGL’église St Vaast, en partie du 15ème siècle, est riche d’histoire, et le service national des Monuments Historiques en a classé à son inventaire de nombreuses pièces mobilières. Parmi celles-ci il faut citer, bien qu’elle soit d’accès difficile, une cloche de 1734 ornée d’une frise représentant une danse macabre. Mais la pièce la plus réputée est le baptistère d’architecture romane, du 12ème siècle : de la cuve en pierre de Tournai, ornée de gracieux entrelacs, se détachent en ronde-bosse quatre têtes au caractère byzantin fort énigmatique. A Chéreng, depuis le 16ème siècle, on honore Saint Leu. Ce saint évêque est tout particulièrement prié pour les enfants angoissés ou hypernerveux. GRUSON« La petite Suisse de l’arrondissement de LILLE » était un petit village délicieusement caché comme un nid de verdure. Aujourd’hui GRUSON est singulièrement développé par l’arrivée de nombreuses familles nouvelles. L’église actuelle fut construite en 1882 mais son clocher plus ancien date de 1780. Une dalle funéraire rappelle le massacre de l’abbé Jean RENART en 1576 et une croix de pierre, genre calvaire breton, au bout de la rue Neuve, suscite la curiosité des promeneurs qui passent dans la commune. SAINGHINC‘est probablement à la puissante abbaye de St QUENTIN en l’Isle, qui exploitait depuis le 11ème siècle un vaste domaine à SAINGHIN, que l’on doit la transformation de l’église primitive, elle-même située à l’emplacement d’un édifice gallo-romain dédié à un Dieu romain. La Tour, sorte de donjon, d’une hauteur de 45 m avec à son sommet une croix en fer forgé de 2m70 fut achevée sous le règne de François Ier en 1517. En 1971 un incendie se déclare sous le toit de l’église. Avec lui une grande partie du Patrimoine Historique a disparu. C’est le 20 Mai 1973 qu’eut lieu l’inauguration de l’église restaurée. TRESSINAllongé au bord de la Marque, TRESSIN rappelle par son nom même les marais, aujourd’hui en partie asséchés, parmi lesquels s’écoule la rivière. Jusqu’au 19ème siècle le village ne possédait qu’une modeste chapelle desservie le plus souvent par le curé de CHÉRENG. En 1871, TRESSIN devint paroisse autonome avec un curé résidant. L’abbé Raymond SCALBERT, premier curé, entreprit la construction du presbytère et de l’église dédiée à Saint Pierre apôtre. On vénérait à TRESSIN l’évêque Saint BLAISE. Ce saint martyr du 4ème siècle est spécialement invoqué pour les malades de la gorge. WILLEMSL’église, de style néo-gothique, date de 1852. Dédiée à Saint Martin, elle fut construite sur l’emplacement d’une précédente église romane qui aurait appartenu aux Templiers. Chacun connaît sa flèche de 58 mètres. L’ancienne église de 1530 était en bois. La chute du plafond en 1711 y a provoqué la mort de 5 personnes. |