Tout est fini. Le chapitre est clos. Le livre est fermé. Une pierre trop lourde écrase l’espérance. La nuit, l’immense nuit, englobe la terre. Comme il était au commencement, quand il n’y avait rien encore. La graine est mise en terre, le sol est labouré.

Seigneur, le soir est venu et nous entrons dans la nuit, la nuit où la foi chavire devant le silence de Dieu, devant l’absence de Dieu.
Quand plus rien n’a de sens, quand il ne reste que les larmes, quand le seul lieu de rencontre est une tombe dans un cimetière.
Laisse-nous te dire merci de nous avoir aimés jusque là. Et nous pourrons rejoindre, dans le silence et le recueillement, ceux qui connaissent le deuil, la souffrance, la séparation et être, pour eux, ta présence et ton amour.