
Tressin

Willems |
Marie est présentée dans les
évangiles comme une jeune fille de Nazareth, fiancée de Joseph dont
les ascendants sont longuement énumérés dans la généalogie du
Seigneur. Mais dans les quatre évangiles, qui sont entièrement
tournés vers la Bonne Nouvelle du Christ, sa vie, ses paroles et sa
Résurrection, nulle mention n'est faite de sa famille à elle, sans
doute fixée aussi à Nazareth. La tradition, dès les premiers
siècles, appellent les parents de la Vierge Marie, Joachim (“Dieu
accorde”) et Anne (“La Grâce - la gracieuse”). L’imagination
des auteurs des évangiles apocryphes en font un couple discret, mais
bien réel car il a su accueillir, éduquer Marie et l’éveiller dans
la grâce toute spéciale qui était la sienne, et qu’ils ignoraient.
Le culte de sainte Anne apparaît dès le 6ème siècle dans certaines
liturgies orientales et, au 8ème siècle dans les liturgies d’Occident.
Son culte est généralisé avant la fin du 14ème siècle. Sainte Anne
est souvent représentée en apprenant à lire à sa fille dans le texte
de la Bible. Une icône russe, image gracieuse de l’amour conjugal,
immortalise le baiser qu’ils se donnèrent lorsqu’ils apprirent la
naissance de Marie. C’est ainsi qu’ils ont participé au mystère de
l’Incarnation. La Bretagne, à la suite de la découverte d’une
statue miraculeuse, non loin de Sainte-Anne d’Auray, en a fait sa “patronne”.
Les marins par le fait même l’ont choisie comme protectrice.
(Anaël, Anaëlle, Anaïs, Aneth, Anika, Anita, Anna, Annabelle,
Annaïc, Annaïg, Annette, Anneto, Annick, Annie, Annouk, Ano, Anouchka,
Naïs, Nancy, Nanette, Nannig, etc... |