Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d’une
famille chrétienne où elle grandit "entourée d’amour." Elle
a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le
père et la quintette de ses filles s’installent alors à Lisieux pour
se rapprocher d’une partie de sa famille. Deuxième drame qui ébranle
Thérèse : sa sœur Pauline puis sa sœur Marie entrent au Carmel. La
nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouver le joyeux
équilibre de son enfance et s’élance, dans "une course de
géant", vers le Dieu-Amour qui l’a saisie. Non sans démarche,
allant intrépidement jusqu’à Rome se jeter aux pieds du pape, elle
obtient d’entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888. Avec une
fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le
Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d’abandon
et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s’offre à l’amour
miséricordieux de Dieu. Durant sa longue maladie; la tuberculose, elle
est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des
pécheurs qui n’ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de
faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son
ciel à faire du bien sur la terre. Quelques années plus tard, le récit
de sa vie, écrit pas obéissance, connaît un succès populaire
époustouflant et de nombreux témoignages de grâces obtenues par son
intercession affluent au monastère. Proclamée patronne des missions de l’Église
universelle, est docteur de l’Église en 1997.
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